5 problèmes de RP très communs… et comment les éviter

1 sept. 2016

Simon Rayner-Langmead, fondateur de l’agence londonienne PRInABox.com, nous livre les secrets des erreurs de RP les plus fréquentes… et ses conseils pour ne pas tomber dans le piège.

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Pour commencer, vous devez vous concentrer sur vos objectifs : pourquoi avez-vous besoin de contacter la presse ?
Est-ce que vous lancez un produit ou une marque ? Est-ce que vous voulez booster vos ventes, vous positionner en tant qu’expert dans un domaine précis ou êtes-vous spécialisé dans le lobbying ?
Quel que soit votre objectif, vous devez envisager une campagne de presse comme un thriller : commencez par penser à la fin et remontez le fil. Le plus important, c’est d’avoir une bonne histoire à raconter. Voilà les cinq erreurs à éviter :

Gare à l’ennui

Les médias sont inondés par des marques qui pensent que la moindre info mérite un article. Mais franchement, personne ne veut savoir que votre PDG s’est offert une nouvelle chaise… Mon conseil ? Si vous n’en parleriez pas à un ami autour d’un verre, il vaut probablement mieux éviter d’y consacrer un article. On est tous passé par là ; vous êtes passionné par votre travail et vous avez envie d’en parler, mais ça n’intéresse pas vraiment votre interlocuteur. N’hésitez pas à demander l’avis de plusieurs personnes avant de publier une histoire : est-ce qu’elle en vaut vraiment la peine ?
Faites preuve d’imagination et pensez à ce que vous aimeriez lire dans un article. Mettez-vous à la place d’un journaliste et commencez votre article par un titre accrocheur ; pour le reste, suivez votre instinct.

Faites le tri

De nombreuses marques pensent qu’il faut harceler un maximum de personnes pour obtenir des résultats. Malheureusement, les RP ne marchent pas – ou plus – comme ça. Soyez précis dans votre choix de journalistes et concentrez-vous sur ceux qui se spécialisent dans le sujet qui vous intéresse. Lisez ce qu’ils ont déjà publié : puisque vous allez leur demander de prendre le temps de parler de votre marque, autant apprendre à les connaître aussi. Une journaliste beauté me racontait récemment qu’une marque spécialisée dans les poussettes pour festivals l’avait contactée pour qu’elle en parle dans sa colonne. Pourquoi ???

Évitez le blabla

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Quand vous envoyez un e-mail à un journaliste, pas besoin d’en rajouter des tonnes. Un paragraphe ou deux suffit largement – s’ils sont intéressés, ils vous le feront savoir. Pareil pour les communiqués de presse : essayez de vous limiter à une page si possible et ajoutez des informations détaillées dans la note finale. Si vous envoyez des images, attention à leur taille – vous pourrez toujours envoyer des images haute résolution au moment de la rédaction de l’article. Mais ne négligez pas l’image pour autant : les photos sont essentielles aujourd’hui et sont au cœur de l’article. Faites appel à un pro, vous serez épaté par le résultat.

Oubliez le copier-coller

Chaque e-mail que vous envoyez doit être unique et écrit avec un journaliste précis en tête. Personne ne veut penser qu’ils ne sont qu’un nom sur une longue liste de destinataires. Même si vous envoyez un e-mail à plusieurs personnes, n’oubliez pas de personnaliser chaque envoi et de penser à au moins une raison précise pour laquelle vous contactez cette personne, et pas une autre.

Question de timing

Les journalistes ne vont pas parler des décorations de Noël en mars ou écrire un article sur la Saint-Valentin en avril… Et certaines publications prévoient les articles des mois à l’avance tandis que d’autres blogs peuvent les écrire et les publier le jour-même : prenez ces éléments en compte quand vous planifiez un article. Et puis suivez attentivement ce qui se passe dans la presse ou dans l’actualité pour ne pas passer à côté d’une occasion.